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  • Demain, ça ira mieux... (Un autre récit d'amour et de colère)

    Il avait trouvé mon adresse mail dans l’Hebdo du vendredi en mars, suite à un article sur le parrainage, alors il m’a écrit en m’expliquant qui il était et l’interminable attente de la réponse sur sa minorité et l’issue de l’évaluation de l’ASE. Style et orthographe quasiment impeccables. Nous avons échangé quelques mails où je lui expliquais pour ma part que je ne pourrais rien faire avec lui ni pour lui avant qu’il ne sorte du dispositif institutionnel. Le 11 avril, invariablement, c’était chose faite et notre première rencontre a eu lieu dans ma voiture pour préciser davantage encore la nature de notre accompagnement et des démarches que nous pouvions engager. Il m’a rappelée le jour suivant de l’hôtel où le 115 l’avait hébergé entre temps : il acceptait qu’on marche ensemble.

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