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  • Une philosophie de nos blessures

    Pourquoi la philosophie de G.Deleuze parle-t-elle immédiatement au non-philosophe ? Ouvrons sont dernier article publié dans la revue Philosophie (n°47) : « L’immanence : une vie… » Il nous parle non pas de la vie mais d’une vie, faite de puissance et de possibles, une vie comme singularité emportant des événements, une expérience consistant à transformer le hasard. Non pas les accidents qui ne cessent de nous arriver ; mais un virtuel qui s’engage dans un processus d’actualisation et dans un état de choses qui fait que l’événement arrive. « Ma blessure existait avant moi. » aimait-il répéter après Joe Bousquet, et je ne fais que de l’actualiser, mais pas n’importe comment, en l’épousant d’une certaine manière, en la transformant et en l’entraînant sur un autre champ d’expérience. C’est de cela dont il nous parle sans cesse dans Logique du sens ou dans Différence et répétition. Ma blessure existait avant moi, mais au lieu de la replier sur soi dans un univers misérable et d’autodestruction, j’en effondre le sens en lui donnant une force sur un dehors qui la recharge autrement.

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  • Demain, ça ira mieux... (Un autre récit d'amour et de colère)

    Il avait trouvé mon adresse mail dans l’Hebdo du vendredi en mars, suite à un article sur le parrainage, alors il m’a écrit en m’expliquant qui il était et l’interminable attente de la réponse sur sa minorité et l’issue de l’évaluation de l’ASE. Style et orthographe quasiment impeccables. Nous avons échangé quelques mails où je lui expliquais pour ma part que je ne pourrais rien faire avec lui ni pour lui avant qu’il ne sorte du dispositif institutionnel. Le 11 avril, invariablement, c’était chose faite et notre première rencontre a eu lieu dans ma voiture pour préciser davantage encore la nature de notre accompagnement et des démarches que nous pouvions engager. Il m’a rappelée le jour suivant de l’hôtel où le 115 l’avait hébergé entre temps : il acceptait qu’on marche ensemble.

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