On était bien ce soir à Châlons, la réunion publique était pleine d'amis et chaleureuse... On a beaucoup écouté et partagé, confronté parfois, et on n'est presque pas rentrés dans la politique... Enfin, j'ai temporisé ;-)
C'était bien, presque à nous faire oublier les attaques de la journée, ce talentueux article de presse dans lequel mon blog est cité, citation évidemment partielle, partiale, qui déforme le propos, la vision, le contenu, la complexité de l'observation du voir, au juger, à l'agir...
Pourtant, c'est étonnant : on accorderait d'emblée au journaliste de presse écrite le bénéfice de l'intelligence ; il peut lui, grâce aux mots, se garder des travers faciles du montage pratiqués par nombre de journaliste TV...
Là, c'est raté ! faudra recommencer... Le parti pris de l'article est évident : mais la presse indépendante, ça se gagne avec le reste, c'est pour ça qu'on est dans la course d'ailleurs.
J'écris, je publie. Je m'expose. Donc j'assume ! Et je remercie les journalistes politologues de traîner par ici parfois, cela m'honore...
Et même de faire jusqu'ici des recherches hallucinantes sur ce que Courot aurait pu voter au second tour de la Présidentielles (c'est dingue ce qu'un blog peut enregistrer comme info : faudrait voir à faire bosser un peu la CNIL, hein ?) ;-)
Je conclurai par ces simples mots pour rassurer ceux qui pourraient me prendre pour le boulet de la campagne Courot (personne ne dit cela, juste moi qui anticipe, comme souvent !) - (mieux vaut une suppléante qui ne fasse rien gagner qu'une suppléante qui fasse perdre des voix : j'ai déjà entendu ça quelquepart ;-)
Voici ces mots : il n'y a pas une longueur, ni une largeur d'étiquette entre lui et moi ! Il voulait notre soutien, il l'a eu. Il ne le renie pas, c'est courageux (parce que je rappelle que le Modem est donné à 4 et pas à 7 pour cette élection). Mais très franchement, sur cette campagne, si on nous a parlé deux fois de Bayrou, c'est déjà beaucoup. Les gens s'en moquent, ce qu'ils veulent, c'est arrêter avec ces stupides guerres de clans et qu'on prenne au sérieux, enfin, le développement économique, social, touristique de notre territoire, qu'on le fasse compter et rayonner. Et pour ça, pas besoin de bla-bla, Courot, c'est le député qu'il nous faut !