Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

J-7 Nathalie Griesbeck et Quentin Dickinson en visite à Reims

10370454_10203940555579073_2681363835653163167_n.jpgSamedi Nathalie Griesbeck et Quentin Dickinson étaient de passage dans la Marne. Après un déjeuner rapide au Champ des Galipes à Verzy et la rencontre improvisée de l'ancien maire du village qui n'est autre que mon père... Nous avons pu nouer un dialogue dans les locaux du Champagne Jeannisson avec des agriculteurs et viticulteurs venus discuter de la politique agricole commune. Le cadre de cette visite était splendide, M. et Mme Jeannisson ont fait construire au milieu des vignes un bâtiment très moderne, financé par des fonds européens.

Parmi les thèmes abordés, celui des droits de plantation : une bataille gagnée selon Nathalie Griesbeck, mais 2020 sera bientôt là et il faudra recommencer. J'ai compris dans la discussion à la fois le travail important du syndicat des vignerons et de son rôle d'alerte et de lobbying, et la tâche non moins importante effectuée par nos députés pour 1) arracher, grâce à la négociation, des compromis acceptables, ce qui sous-entend de comprendre la législation des autres pays européens et de trouver le meilleur terrain de consensus, et pour 2) se dresser de toutes leurs forces contre les mesures libérales. Au sujet des appellations, le combat reste à livrer et Nathalie Griesbeck indique que la balle est dans le camp des producteurs : à eux de s'organiser pour faire valoir leurs intérêts. "La balle est dans votre camp mais nous nous tenons prêts à intervenir avec vous." Sur l'agriculture, plusieurs sujets assez techniques ont été abordés : la protection de la production sucrière face aux émergents, la mise en place d'une politique européenne de l'eau, la régulation de la distribution des aides PAC, l'aide à la recherche en biochimie par laquelle les OGM sont dépassés, l'aide à la reprise d'exploitation par les jeunes car les besoins sont énormes. Les chantiers apparaissent immenses. Nathalie Griesbeck est à l'écoute et maîtrise les sujets. Les agriculteurs présents sont loin d'être des eurosceptiques :"La PAC nous a sauvés, c'est grâce à elle qu'il y a encore une agriculture en France. On ne peut pas regretter l'Europe." Deux mots du TAFTA pour finir : le traité transatlantique se négocie dans une totale opacité mais le calendrier va rebattre les cartes : le Parlement change en juin, la Commission à l'automne ; il faudra tout reprendre, et on verra à ce moment quelles sont les tendances. Les larges baies vitrées donnaient sur le moulin de Verzenay baigné par le soleil au sommet du coteau et le champagne rayonnait dans les flutes... On serait bien restés encore quelques heures à comprendre l'Europe...

Bn3QoeJIIAADxmB.jpgMais sous le regard bienveillant de l'ange de la cathédrale, nous attendaient les militants que notre retard n'a pas découragé : belles rencontres sur le parvis. Des amis du MoDem et d'autres de l'UDI, anciens et nouveaux visages, unité de l'intérêt. Charles de Courson et Jean-Marie Beaupuy sur les mêmes photographies. Et puis, un groupe de jeunes catho parisien déjà en retard pour la messe mais que notre candidate a interpelés. Simplicité et chaleur du contact. Elle interroge, cherche à connaître puis veut être photographiée avec chacun... Mes collègues allemandes en France depuis mercredi dernier viennent à passer par là. Hasard, instant magique pour moi... elles sont en visite à Reims. Je les lui présente: elle leur demande en allemand d'où elles viennent et du coup, si elles connaissent une telle qui est de là aussi... Tout est simple dans cette Europe, "Nos voisins ne sont plus des étrangers, ce sont des frères"a dit Bayrou aujourd’hui au meeting à Paris.

Après une petite marche dans Reims, où le soleil met la ville dehors, entre les groupes de passants et les tables des terrasses, la conférence de presse s'est tenue à La Lorraine, occasion pour nos deux têtes de liste de repréciser le contexte de cette élections, cruciale pour sauver l'Europe et, de fait, lui faire accomplir un saut en avant dans l'intégration : 5 ans pour mettre en place la convergence sociale et fiscale permettant de lutter contre le dumping, exigence de réciprocité commerciale de la part de nos partenaires qui n'ouvrent pas leur marché à la hauteur du nôtre, élection d'un président au suffrage universel pour donner un visage et une représentation à l'Europe, évolution des institutions par la désignation d'un futur président de la commission qui impose une Europe moins libérale, plus représentative des peuples... Le programme de notre liste est clairement décliné. La sortie de l'euro, on en parle mais personne n'y croit : elle engendrerait une forte déflation et automatiquement une hausse des prix et une baisse du pouvoir d'achat, une hausse de la dette publique et donc des impôts... Les populistes ne pourront pas assumer cette promesse. S'ils le faisaient, ils seraient décrédibilisés par ses conséquences même.

Bn2eAY3IcAEoxiH.jpg large.jpgEn suivant, la réunion avec les militants a permis d'approfondir des thèmes européens et de mobiliser pour que la campagne prenne du souffle la dernière semaine. Les tracts sont entre les mains des acteurs majeurs de toute campagne politique : les militants ! Il reste 7 jours pour convaincre.

Les commentaires sont fermés.