Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Quelques idées pour bâtir un projet démocrate

    bannierege.jpgPréambule


    L’urgence, comme l’indique F. Bayrou dans Du Centre au projet démocrate publié à l’automne 2007 dans la revue Commentaire, est bien de « construire les instruments d’une action politique capable d’imposer et non de subir l’ordre du monde. » Or, le monde change et nous ne savons pas trop vers quel avenir nous nous dirigeons au point que JC Guillebaud qualifie la transition actuelle de « nouveau cap Horn de l’aventure humaine. » Les mutations sont nombreuses et rapides et il est difficile d’en appréhender les perspectives à long terme. Quelles sont la place et la fonction du politique face au changement ? Il lui faut à la fois observer ce qu’il contient d’énergies positives et de puissance de renouveau mais aussi tenir compte de ses aspects destructeurs. Par exemple, les mécanismes économiques, source non contestable d’accroissement des richesses, lorsqu’ils sont laissés à leur libre-jeu, sont également cause de l’accroissement de la précarité. Cette posture de lucidité, dégagée des idéologies, est la seule parade à la résignation : elle invite également à considérer que les mutations ne sont pas le fruit d’influences extérieures incontrôlables mais qu’elles résultent de facteurs intérieurs à la société (les macro-réalités sont la résultante des micro-comportements), ce qui les rend maîtrisables.

    Pour lire la suite

  • Au sujet de la consultation du 3 octobre concernant la Poste

    logo trèfle.jpgComme le rappelle le texte émanant du Comité national contre la privatisation de La Poste, « la transformation en société anonyme constitue la première étape d’une privatisation programmée de La Poste » parce qu’à chaque fois que « l’état a effectué ce type d’opération, il a fait entrer des capitaux privés dans la société anonyme (France Télécom, EDF, GDF…) avec des conséquences immédiates: réductions de la qualité du service, suppressions massives d’emploi, augmentations tarifaires, priorité à la satisfaction des actionnaires. »

    Il n’y a pas de problème financier à la Poste mais quand on veut tuer son chien… Et dire que c’est l’Europe qui nous contraint à la libéralisation, c’est encore accuser un autre chien pour se dédouaner d’assumer une politique libérale…

    Pour lire la suite

  • Y en a marre de la Réforme qui justifie toutes les régressions

    logo trèfle.jpgLe 6 mars 2000, le gouvernement votait une loi créant un Défenseur des enfants pour montrer son attachement au respect effectif des droits fondamentaux des enfants.
    Il s’agit d’une institution d’Etat qui a le statut d’autorité indépendante afin de pouvoir intervenir de façon neutre et impartiale.

    Son rôle : défendre et promouvoir les droits des enfants définis par la loi ou par un engagement international comme celui de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE)

    Pour lire la suite

     

  • Affaiblir les services publics, est-ce affaiblir la démocratie?

    logo trèfle.jpgLe député socialiste Michel Vauzelle a lancé en mars dernier une pétition demandant d'inscrire la défense des services publics dans la constitution. Alain Goze, président de l'Association La Nouvelle Force a signé cette pétition, et moi, secrétaire générale de cette même association, je m'interroge et je n'ai pas encore pris ma décision...

    On ne peut qu'être favorables à la protection des services publics mais de quels services parle-t-on et quel sens recouvre en fait la notion de service public?

     

    Pour lire la suite

  • Peut-on être solidaire en licenciant?

    bannierege.jpgJ’ai passionnément écouté sur ma télé le discours de François Bayrou, le bilan sans demi-teinte des deux ans de gouvernance sarkozyste et les perspectives enthousiasmantes d’une société fondée sur le principe de solidarité. SOLIDARITE. SOLIDARITE. En douze points comme les douze apôtres ou les douze tribus d’Israël ! Ou les douze étoiles du drapeau européen, ou les douze mois de l’année, le nombre parfait, soit !

    Et puis, il y a eu cette légère concession aux médias, la petite phrase livrée en pâture évoquant la « surveillante générale ». Dans le registre collège d’autrefois c’était mieux que le grand prêtre ou l’ayatollah, j’en conviens ! C’est après que ma question se pose. En effet, quand il a dit en substance : il y aura des points de désaccord, tenez, un exemple qu’on ira pas chercher plus loin que la semaine dernière. Quand Martine Aubry propose de mettre sous tutelle judiciaire les entreprises bénéficiaires qui licencient, je ne peux pas être d’accord parce que quand on est une entreprise, on ne peut pas attendre d’être déficitaire pour prévoir l’avenir et restructurer…


    Pour lire la suite

  • La hausse du plafond ne relève pas le plancher ou pourquoi il faut continuer à démocratiser l'école

    bannierege.jpgUne injonction paradoxale

    Confronter la notion d’égalité, principe fondamental de notre République, à celle d’élitisme semble tenir du paradoxe, et pourtant… C’est sur le concept d’ « élitisme républicain » que s’est construite l’école de la République à partir de Jules Ferry : il s’agissait d’offrir aux plus méritants, aux meilleurs élèves de la classe populaire les moyens d’effectuer les études correspondant à leurs capacités intellectuelles. L’égalité des droits n’allant pas de pair avec l’égalité des chances, il a fallu mettre en place des mécanismes compensateurs. Pour cela, le système éducatif s’est ouvert (gratuité et obligation) et des bourses ont été attribuées pour permettre aux enfants de milieux défavorisés, mais méritants !, de poursuivre des études longues. On cherchait là, à réparer les injustices naturelles et non à promouvoir l’égalité sociale.

     

    Pour lire la suite

  • Ce que parler veut dire

    bannierege.jpgOrelsan, le retour !


    En relisant attentivement les articles postés sur ce blog (ici et ) durant ma période de retraite estivale, j’ai été particulièrement intéressée par le débat qui s’est engagé autour de la déprogrammation polémique d’Orelsan aux Francofolies. Je ne veux pas revenir ici sur les arguments qui ont été échangés de part et d’autre : de la nécessité de laisser les artistes s’exprimer sans les soumettre à une quelconque censure, à l’évidente responsabilité de l’artiste en matière de respect des droits de l’homme et de la femme… Même si l’échange d’arguments peut faire évoluer une opinion nette, la difficulté à trancher est réelle quand on se situe sur le plan des principes, intangibles des deux côtés. Je ne reviendrai donc pas sur la question de savoir s’il fallait ou non interdire la prestation d’Orelsan aux Francofolies.

    Pour lire la suite