Préambule
L’urgence, comme l’indique F. Bayrou dans Du Centre au projet démocrate publié à l’automne 2007 dans la revue Commentaire, est bien de « construire les instruments d’une action politique capable d’imposer et non de subir l’ordre du monde. » Or, le monde change et nous ne savons pas trop vers quel avenir nous nous dirigeons au point que JC Guillebaud qualifie la transition actuelle de « nouveau cap Horn de l’aventure humaine. » Les mutations sont nombreuses et rapides et il est difficile d’en appréhender les perspectives à long terme. Quelles sont la place et la fonction du politique face au changement ? Il lui faut à la fois observer ce qu’il contient d’énergies positives et de puissance de renouveau mais aussi tenir compte de ses aspects destructeurs. Par exemple, les mécanismes économiques, source non contestable d’accroissement des richesses, lorsqu’ils sont laissés à leur libre-jeu, sont également cause de l’accroissement de la précarité. Cette posture de lucidité, dégagée des idéologies, est la seule parade à la résignation : elle invite également à considérer que les mutations ne sont pas le fruit d’influences extérieures incontrôlables mais qu’elles résultent de facteurs intérieurs à la société (les macro-réalités sont la résultante des micro-comportements), ce qui les rend maîtrisables.

Le 6 mars 2000, le gouvernement votait une loi créant un Défenseur des enfants pour montrer son attachement au respect effectif des droits fondamentaux des enfants.
Le député socialiste Michel Vauzelle a lancé en mars dernier
J’ai passionnément écouté sur ma télé le discours de François Bayrou, le bilan sans demi-teinte des deux ans de gouvernance sarkozyste et les perspectives enthousiasmantes d’une société fondée sur le principe de solidarité. SOLIDARITE. SOLIDARITE. En douze points comme les douze apôtres ou les douze tribus d’Israël ! Ou les douze étoiles du drapeau européen, ou les douze mois de l’année, le nombre parfait, soit !
Une injonction paradoxale
Orelsan, le retour !