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Du lien entre le politique et l'associatif et de la jambe de bois...

balai.jpgJ'entends des choses qui m'ulcèrent.

Chez les associatifs, la méfiance à l'égard du politique est de mise.

"- Ben c'est à dire qu'avant qu'il soit élu, on le voyait à nos réunions..."

"- Ouais, on voit bien, vous venez là (dans l'asso) pour nous prêcher la bonne parole!"

 

Chez les politiques, le suplomb à l'égard de l'associatif est de rigueur.

"- Tu prèfères quoi? Mettre des cataplasmes sur une jambe de bois ou te placer là où les choses se décident?"

 

Et bien, NON! Je ne suis pas associative ni pour faire de l'entrisme, ni pour me faire élire. Je n'ai rien à vendre que de l'énergie à revendre pour des causes qui me paraissent justes à défendre, et j'ai besoin de l'expertise associative.

 

Et OUI, je suis politique pour me faire élire en portant ces causes militantes que les associations défendent, pour me placer là où les choses se décident pour que leurs causes avancent.

 

Mais je suis convaincue que la décision et l'action militante sont indissociables: parce qu'on ne peut pas bien décider si on n'a pas d'empathie raisonnée. En d'autres termes, pour moi la jambe n'est pas de bois.

Et je crois que les valeurs (repères, boussoles, caps) qui orientent la décision ne peuvent se passer d'altruisme, et que l'altruisme ne peut s'incarner que dans l'action qui est don de soi.

 

En résumé, je veux être une bonne politique et je ne peux donc pas me priver de l'action militante.

Le problème, c'est que le militantisme associatif de terrain me prend beaucoup de temps (l'empathie, ça fatigue!) et que c'est du temps dont je manque forcément pour m'exercer aux stratégies politiciennes d'appareil... qui elles-mêmes prennent beaucoup de temps... Mieux vaut être outillé là d'ailleurs, en jambe et autres appendices du même bois...

 

Cherchez l'erreur...

 

Conclusion:

Vous y avez cru?

Et bien non, je ne jette pas l'éponge, ni de l'un ni de l'autre!

 

Ma seule conclusion est la suivante: la politique gagnera en éthique le jour où le politique ne fera pas que siéger dans les conseils d'administration des associations, juste pour les AG... et pour les élections territoriales suivantes...

 

PS:

Je tiens çà de mon père: on me raconte souvent qu'à la fin des réunions de bureau politique arrosées, (je veux dire: avec apéro (Oui, oui, vous lisez bien...) du temps où ça existait encore chez nous!) c'était lui qui passait le balai. Il était multimandaté, un gros élu local, vous voyez, mais il passait le balai: sa jambe de bois à lui... (Pardon Papa :-))

 

Le service de l'autre, d'abord!

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