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Les étiquettes ont la vie dure

Quelqu'un dit à Bertrand Courot en parlant de moi : "Ah mais tu sais, elle est quand même de gauche..." Et lui: "Et alors ?"

Et de nombreux parmi mes amis me disent en parlant de lui : " Mais quand même, tu sais, il est de droite..." Et moi : "Et alors ?

Si la politique se définit par le traitement co-opératif des affaires de la Cité, dans cet "Et alors ?" se tient peut-être la clé d'une politique en capacité de réussir, non ?

(Rq : ne pas confondre co-opération et constitution d'un espace politique à des fins personnelles. En la matière, seule l'expérimentation sur le moyen terme renseigne...)

En tout cas, ça repose et ça relance de faire campagne sur le fond, sur une politique de projet et de développement territorial partagé, et pas sur de l'étiquette (même si fatalement de temps en temps, ça émerge, j'assume totalement mon statut de femme d'appareil du MoDem, le meilleur pour se hisser en haut de l'affiche :-D)

Rapport avec le boulot d'un député ? Il fabrique et vote les lois. Et quand il le fait librement, sans discipline de vote ni de parti, s'entend... son intérêt personnel d'une part (qui vise la réelection par des manoeuvres d'apparatchik) et d'autre part l'intérêt de son parti (qui vise au passage systématique ou au blocage systématique) sont dans une plus grande probabilité d'être relégués au second et au troisième plan, en tout cas après celui des Français (et celui de ses électeurs notamment)... (illustration du fait stylistique : la construction de la phrase en accompagne le sens '-_- C'est tard...)

Je précise qu'une des particularités des partis centristes (le pluriel s'impose dans l'espace comme dans le temps...), c'est la liberté de vote (sauf dans quelques cas extrêmement rares, néanmoins liés au retour au premier plan des deux intérêts secondaires refoulés sus nommés, dans certaines commissions parlementaires décisives ou dans le soutien négocié pour certaines élections ; retour brutal parfois et fâcheux toujours, qui prouve que l'éthique sied mal à l'étiquette, qu'elle la gêne aux entournures - ou aux soudures - pour retomber sur le titre...)

Mais nous, on est des tout petits politiques, on est encore très très loin de la soudure !

Rappel : il y a des réunions publiques toute la semaine ! N'attendez plus... Déjà deux manquées ! (cf infra)

Commentaires

  • J'ai beaucoup aimé quand M. Courot dit:
    "il faut favoriser le made in près de chez nous. Pourquoi a-t-il changé sa Peugeot récemment pour une voiture....coréenne?

    "J'ai toujours refusé le cumul des indemnités". A-t-il remboursé les indemnités cumulées de Maire et Conseiller Général? ou l'une ou l'autre?
    Faites ce que je dis....

    On peut tromper tout le monde une fois, quelques uns tous le temps, mais on ne peut pas tromper tous le monde tous le temps.

  • Une seule fois aurait suffi, Monsieur Naudin ! ;-)

    Il répond à cela :

    1) qu'il a acheté une voiture coréenne dont les pièces sont produites près de chez nous. Et qu'il met au défi quiconque de trouver une peugeot ou une renault qui soit davantage produite chez nous que cette coréenne là. (la critique avait déjà été faite sur le site de l'Union, donc je lui avais rapporté le propos)

    2) qu'il n'a pas perçu un seul euro de l'indemnité liée à son mandat de président de la comcom de Ste Ménehould, ce qui représente environ 200 000 euros en manque à gagner. Mais vous devriez le savoir, M. Naudin, puisque l'Union s'en est déjà fait l'écho... ;-) Je lui poserai la question de ce qu'il a fait de son indemnité de conseiller général quand elle était cumulée à celle de maire... J'imagine que peut-être le non-cumul des indemnités s'est installé plus tard dans sa conscience d'élu... En tout cas, le fait qu'il soit pour le cumul des mandats me pose à moi plus de pb de fond que ce que vous critiquez là en attaque ad hominem... Et on en débat !

    Bonne fin de semaine Monsieur Naudin ! Et bravo pour votre citation de La Cité de la peur, film cultissime (et pas seulement pour les adeptes de la faucille et du marteau !)

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