Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Citoyenne et Engagée! Le blog de Marie-Pierre Barrière-Lallement - Page 14

  • Que va-t-il se passer à Copenhague ?

    bannierege.jpgDu 7 au 18 décembre, a lieu un événement crucial pour l’avenir de notre planète : le sommet de Copenhague. Ce sommet réunit les pays signataires de la Convention-cadre des Nations-Unies afin de reprendre les discussions et de renégocier un accord international sur le climat qui remplacera le protocole de Kyoto ouvert à ratification en 98, ratifié depuis par 172 pays et entré en vigueur en 2005. Il doit donc permettre à l’ensemble de la communauté internationale de s’accorder sur la réduction de la concentration dans l’atmosphère des gaz à effet de serre qui génèrent le réchauffement climatique.

    Pour lire la suite

  • « Iditenté, identité »Identité patentée, tenté ou pas tenté par l’identité ? (2) : Où l’on repositionne le débat selon la vraie question qu’on a enfin identifiée

    bannierege.jpgN’incriminons pas trop vite le faux débat que nous qualifiions « de dupes » précédemment. Effectivement, il est susceptible de ne pas nous conduire au bon endroit si nous n’y prenons garde. Mais à rechercher son fondement, nous sommes parvenus à dénicher la vraie question, celle de l’ouverture qu’il nous faut maintenant explorer, non pas sous l’angle technique que nous maîtrisons mal mais sous l’angle culturel et poétique qui nous préoccupe et qui peut peut-être s’épanouir qui sait dans un programme politique d’une amplitude de vue insoupçonnée…

    Deuxième partie

    Pour lire la suite

  • « Iditenté, identité »Identité patentée, tenté ou pas tenté par l’identité ? (1) : Où l’on se met à la recherche de la vraie question du faux débat

    bannierege.jpgCe texte long pour prendre à bras le corps le débat sur l’identité nationale, en saisir les enjeux et les non-dits, les ressources et les pièges. Il sinue de paragraphe en paragraphe pour dessiner l’horizon d’un monde à construire. Ancré dans l’actualité, il ne se dispense pas d’emprunter le chemin de l’utopie. Je l’ai écrit pour convaincre que ce qui sauve le monde, c’est la confiance dans la richesse de l’imaginaire des peuples : à la fois conscience d’un paysage propre et nécessaire à chacun (identité culturelle) et de sa nécessaire ouverture sur le paysage voisin.


    Première partie : Où l’on se met à la recherche de la vraie question du faux débat

  • Ne pas manquer ! Deux occasions de mobilisation citoyenne ce week-end

    bannierege.jpgOn n’est pas sortis de la crise !


    Les chiffres du chômage sont tombés pour octobre : 2% de plus (52 000 demandeurs d’emploi supplémentaires)

    Entre juin 2008 et juin 2009, l’augmentation moyenne de la demande d’aide alimentaire : 16%

    Entre janvier et septembre 2009, 162 171 dossiers de surendettement ont été déposés à la Banque de France : augmentation de 17 % par rapport aux neuf premiers mois de 2008.


  • De "cordée de réussite" en cordon de sécurité: ne pas se résigner!

    bannierege.jpgCa y est, Il nous le refait son couplet sécuritaire en banlieue. Pas plus tard qu’aujourd’hui, on a eu droit à la promenade de santé dans les commissariats du 9-3 pour prouver que l’Etat veille, que le citoyen peut dormir sur ses deux oreilles (si possible munies de boules kies) et continuer à bien voter tout en se rengorgeant de pouvoir s’appuyer avec une certitude confortable sur la bonne vieille identité nationale, celle qui fait qu’on est « bon français », c'est-à-dire blanc de peau, voire propre et bien rasé…

    Deux événements insupportables ont eu lieu les 18 et 19 novembre dernier. Le premier n’a été médiatisé que localement et de façon très éphémère, l’autre, grâce à la Une de Libération du 24 novembre fait du bruit depuis quelques jours. Leur proximité de contexte et de dates ne sont pas une coïncidence hélas, car elle est bien le fait de l’installation rampante d’un système de répression qui ne dit pas son nom.

    Pour lire la suite

  • On ne cherche pas toujours les bisounours au bon endroit… ou Dans quel monde vit donc Bruno Bourg-Broc ?

    logo trèfle.jpgCa y est la réponse du berger est parvenue à la bergère ! Notre travail en profondeur pour tirer du dossier du Parc tout l’argumentaire fondé et sérieux qui permet de contrer le projet en prouvant son inanité et sa démesure ; les chiffres proposés, vérifiés, les rencontres des partenaires associés : UCIA, conseil général, conseil communautaire, l’épluchage du dossier et la mémoire de la façon dont le processus décisionnel a été conclu de façon tout à fait précipitée, notre revendication de démocratie participative, c'est-à-dire d’une consultation des citoyens et des experts locaux au vu et au su de l’ensemble des habitants de Châlons, notre souci de développement durable, c'est-à-dire la nécessité de réinclure dans le dossier le volet protection environnementale qui en a été ôté par souci d’économies de bout de chandelle… Tout cela a été balayé jeudi soir en conseil municipal par l’utilisation cinglante d’un néologisme redoutable de mépris: nous ne sommes que de piètres « déprimologues » ! Quelle sollicitude ! Il y avait longtemps qu’on ne s’était pas inquiété en conseil municipal de la dépression chronique d’Alain Goze, six mois peut-être ?

    Pour lire la suite

     

  • La question du dire en politique

    bannierege.jpg« L’innommable situation dans laquelle nous sommes plongés » René Char, Billet à Francis Curel, 18 décembre 1941

    C’est sous le regard bienveillant et non moins fortement exigeant du poète résistant qu’il serait bon aujourd’hui de conduire notre pas…

    Que peut-on écrire lorsqu’on est atterré, ébahi, sonné par les rebondissements auxquels ne pourra jamais nous habituer le Sarkozysme ? Que dire de ce système qui met en exergue toutes les valeurs auxquelles nous ne voulons plus croire tout en continuant à vanter leur contraire par la grâce d’une parole si légère que nous ne lui offrons plus une once de garantie… ?



  • Quelle participation des citoyens voulons-nous dans notre collectivité ?

    logo trèfle.jpgLa question qui sous-tend la restructuration de la gestion des centres sociaux de la ville de Châlons en Champagne est bien celle-ci : quelle participation des citoyens voulons-nous dans notre ville?

    L’enjeu de la municipalisation des centres sociaux serait fonctionnel


    Tel que le prévoit le projet, leur gestion sera assurée à l’avenir par une régie personnalisée dotée d’un budget distinct de celui de la ville et d’un conseil d’administration dont les membres sont désignés par le conseil municipal.

    Aujourd’hui, les centres sociaux sont gérés par leurs adhérents qui, réunis en assemblée générale votent les grandes orientations et prennent les décisions dont ils confient l’exécution au conseil d’administration.

    Pour lire la suite

  • Quelques idées pour bâtir un projet démocrate

    bannierege.jpgPréambule


    L’urgence, comme l’indique F. Bayrou dans Du Centre au projet démocrate publié à l’automne 2007 dans la revue Commentaire, est bien de « construire les instruments d’une action politique capable d’imposer et non de subir l’ordre du monde. » Or, le monde change et nous ne savons pas trop vers quel avenir nous nous dirigeons au point que JC Guillebaud qualifie la transition actuelle de « nouveau cap Horn de l’aventure humaine. » Les mutations sont nombreuses et rapides et il est difficile d’en appréhender les perspectives à long terme. Quelles sont la place et la fonction du politique face au changement ? Il lui faut à la fois observer ce qu’il contient d’énergies positives et de puissance de renouveau mais aussi tenir compte de ses aspects destructeurs. Par exemple, les mécanismes économiques, source non contestable d’accroissement des richesses, lorsqu’ils sont laissés à leur libre-jeu, sont également cause de l’accroissement de la précarité. Cette posture de lucidité, dégagée des idéologies, est la seule parade à la résignation : elle invite également à considérer que les mutations ne sont pas le fruit d’influences extérieures incontrôlables mais qu’elles résultent de facteurs intérieurs à la société (les macro-réalités sont la résultante des micro-comportements), ce qui les rend maîtrisables.

    Pour lire la suite

  • Au sujet de la consultation du 3 octobre concernant la Poste

    logo trèfle.jpgComme le rappelle le texte émanant du Comité national contre la privatisation de La Poste, « la transformation en société anonyme constitue la première étape d’une privatisation programmée de La Poste » parce qu’à chaque fois que « l’état a effectué ce type d’opération, il a fait entrer des capitaux privés dans la société anonyme (France Télécom, EDF, GDF…) avec des conséquences immédiates: réductions de la qualité du service, suppressions massives d’emploi, augmentations tarifaires, priorité à la satisfaction des actionnaires. »

    Il n’y a pas de problème financier à la Poste mais quand on veut tuer son chien… Et dire que c’est l’Europe qui nous contraint à la libéralisation, c’est encore accuser un autre chien pour se dédouaner d’assumer une politique libérale…

    Pour lire la suite