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Citoyenne et Engagée! Le blog de Marie-Pierre Barrière-Lallement - Page 15

  • Y en a marre de la Réforme qui justifie toutes les régressions

    logo trèfle.jpgLe 6 mars 2000, le gouvernement votait une loi créant un Défenseur des enfants pour montrer son attachement au respect effectif des droits fondamentaux des enfants.
    Il s’agit d’une institution d’Etat qui a le statut d’autorité indépendante afin de pouvoir intervenir de façon neutre et impartiale.

    Son rôle : défendre et promouvoir les droits des enfants définis par la loi ou par un engagement international comme celui de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE)

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  • Affaiblir les services publics, est-ce affaiblir la démocratie?

    logo trèfle.jpgLe député socialiste Michel Vauzelle a lancé en mars dernier une pétition demandant d'inscrire la défense des services publics dans la constitution. Alain Goze, président de l'Association La Nouvelle Force a signé cette pétition, et moi, secrétaire générale de cette même association, je m'interroge et je n'ai pas encore pris ma décision...

    On ne peut qu'être favorables à la protection des services publics mais de quels services parle-t-on et quel sens recouvre en fait la notion de service public?

     

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  • Peut-on être solidaire en licenciant?

    bannierege.jpgJ’ai passionnément écouté sur ma télé le discours de François Bayrou, le bilan sans demi-teinte des deux ans de gouvernance sarkozyste et les perspectives enthousiasmantes d’une société fondée sur le principe de solidarité. SOLIDARITE. SOLIDARITE. En douze points comme les douze apôtres ou les douze tribus d’Israël ! Ou les douze étoiles du drapeau européen, ou les douze mois de l’année, le nombre parfait, soit !

    Et puis, il y a eu cette légère concession aux médias, la petite phrase livrée en pâture évoquant la « surveillante générale ». Dans le registre collège d’autrefois c’était mieux que le grand prêtre ou l’ayatollah, j’en conviens ! C’est après que ma question se pose. En effet, quand il a dit en substance : il y aura des points de désaccord, tenez, un exemple qu’on ira pas chercher plus loin que la semaine dernière. Quand Martine Aubry propose de mettre sous tutelle judiciaire les entreprises bénéficiaires qui licencient, je ne peux pas être d’accord parce que quand on est une entreprise, on ne peut pas attendre d’être déficitaire pour prévoir l’avenir et restructurer…


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  • La hausse du plafond ne relève pas le plancher ou pourquoi il faut continuer à démocratiser l'école

    bannierege.jpgUne injonction paradoxale

    Confronter la notion d’égalité, principe fondamental de notre République, à celle d’élitisme semble tenir du paradoxe, et pourtant… C’est sur le concept d’ « élitisme républicain » que s’est construite l’école de la République à partir de Jules Ferry : il s’agissait d’offrir aux plus méritants, aux meilleurs élèves de la classe populaire les moyens d’effectuer les études correspondant à leurs capacités intellectuelles. L’égalité des droits n’allant pas de pair avec l’égalité des chances, il a fallu mettre en place des mécanismes compensateurs. Pour cela, le système éducatif s’est ouvert (gratuité et obligation) et des bourses ont été attribuées pour permettre aux enfants de milieux défavorisés, mais méritants !, de poursuivre des études longues. On cherchait là, à réparer les injustices naturelles et non à promouvoir l’égalité sociale.

     

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  • Ce que parler veut dire

    bannierege.jpgOrelsan, le retour !


    En relisant attentivement les articles postés sur ce blog (ici et ) durant ma période de retraite estivale, j’ai été particulièrement intéressée par le débat qui s’est engagé autour de la déprogrammation polémique d’Orelsan aux Francofolies. Je ne veux pas revenir ici sur les arguments qui ont été échangés de part et d’autre : de la nécessité de laisser les artistes s’exprimer sans les soumettre à une quelconque censure, à l’évidente responsabilité de l’artiste en matière de respect des droits de l’homme et de la femme… Même si l’échange d’arguments peut faire évoluer une opinion nette, la difficulté à trancher est réelle quand on se situe sur le plan des principes, intangibles des deux côtés. Je ne reviendrai donc pas sur la question de savoir s’il fallait ou non interdire la prestation d’Orelsan aux Francofolies.

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