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Citoyenne et Engagée! Le blog de Marie-Pierre Barrière-Lallement - Page 2

  • J-3 Notre engagement européen

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  • J-5 L'Europe et l'immigration

    L'Europe qui se prévaut d'avoir durablement installé la paix sur le continent, relègue la mort violente à ses portes. La gestion de l'immigration par l'UE fait apparaître des scandales ! 23000 morts aux frontières ont été recensés depuis 2000 comme les chiffres de The Migrants Files l'indiquent tout en précisant que ce chiffre ne compte que les morts retrouvés... Souvenons-nous de ce drame : en octobre 2013, 300 migrants se sont noyés au large de Lampedusa, on a pleuré, on a clamé haut et fort, y compris M. Barroso, "plus jamais ça!" Lundi dernier ce sont 400 migrants qui ont fait naufrage au même endroit, c'est à dire aux abords de cette île de 6000 habitants qui accueille 1000 migrants dans un centre de rétention prévu pour en recevoir 250.

    Les causes de la migration sont diverses : 1) la migration liée à la trajectoire socio-professionnelle est plus simple à limiter en amont que celle qui est causée par des motifs de regroupement familial ou de demande d'asile politique. Depuis 1974, il est beaucoup plus difficile de venir en Europe pour travailler sauf de façon précaire, comme saisonnier ou clandestin. Le concept d'"immigration choisie" est à ce propos d'une hypocrisie sans bornes, à la limite du cynisme quand on connaît les chiffres de la fraude (15, 20% du pib européen), notamment dans les entreprises sous-traitantes de grands groupes. A ce propos l'instauration d'un droit du travail européen que nous proposons est une nécessité cruciale pour que les travailleurs se décident à sortir de la clandestinité.

    2) Les migrants qui viennent chercher protection et asile posent d'autres problèmes car avant d'obtenir un statut, ils sont dans une zone de précarité juridique qui se traduit par un recul des droits sur lequel jouent les Etats dans le but de restreindre et de dissuader (durcissement des conditions d'obtention du statut de réfugié, multiplication des catégories de sans-papiers)

    Se pencher sur ces question réclame du courage politique et les Etats préfèrent garder la compétence en cette matière de peur de perdre les cautions précieuses de leurs opinions publiques nationales, donnant ainsi des gages à ceux qui instrumentalisent la question à des fins électoralistes : c'est une erreur qui ne les protège pas du discrédit puisque "l'Europe passoire" est une thématique rebattue des débats de toutes les campagnes électorales et que le vote nationaliste progresse inéluctablement! En réalité, les gouvernants nationaux font un mauvais calcul en conservant la compétence migratoire car multiplicité des législations favorise les failles et permettent la prolifération des trafics.

    S'il fallait dans cette note faire la preuve de la nécessité du "Plus d'Europe", la voici !

    1) En matière de lutte contre le travail au noir, en avril dernier, la commission a lancé une plate-forme destinée à partager les pratiques des Etats et à créer à terme de nouveaux outils de contrôle. Mais il faut aller plus loin et engager une réflexion poussée sur la création du SMIC et du droit du travail européens.

    2) En matière d'asile, les évolutions retracées ici  sont nettes : Depuis  2005, la politique d'asile et de visas est passée du 3ème au 1er pilier de l'Union et relèvent de la méthode communautaire (co-décision avec le Parlement et décision à la majorité qualifiée au Conseil) et en 2008 le pacte européen en matière d'immigration et d'asile détermine 5 axes de travail portant en germe le fonctionnement unifié de la politique d'asile : bureau d'appui pour la mise en cohérence des pratiques, réflexion engagée sur une procédure d'asile unique, définition de procédures d'urgence en cas de crise, etc. Et la révision de la politique européenne d'asile sera une priorité du semestre italien de l'UE à partir de juillet 2014.

    Le règlement Dublin 2 qui s'applique depuis 2003 doit en effet être revu : il indique que le pays compétent pour examiner la demande d'asile du migrant est le premier pays par lequel le migrant a franchi les frontières européennes. Ce règlement est contesté de façon virulente par les pays du sud de l'Europe, portes d'entrée, qui déplorent le manque de solidarité. Il est maintenant nécessaire d'aller au delà et d'envisager une régulation des demandes d'asile au plan européen c'est à dire  à la fois une répartition des demandes d'asile par pays en fonction de quotas et la création d'un droit d'asile européen garantissant l'harmonisation des procédures et la fiabilité de l'instruction des dossiers. Car les taux de demandes et d'accords du statut de réfugié diffèrent grandement en fonction des pays. (voir ici

     

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    Il en va de même des dispositifs Eurosur et Frontex dont il faut s'assurer qu'ils ne visent pas davantage au refoulement qu'à la protection des victimes. La surveillance des frontières n'est pas condamnable, c'est la gestion inefficace et sécuritaire de cette surveillance qui pose problème. La croissance des budgets est exponentielle : 118 millions d'euros ont été accordés en 2011 (19 en 2006) à Frontex (l’agence européenne pour la gestion de la coopération aux frontières extérieures des États membres de l’Union européenne) et Eurosur bénéficiera d'un budget de 224 millions d’euros sur la période 2014-2020. Et si l'UE demande l'évaluation des dispositifs pour s'assurer que le droit est respecté, on peut craindre une gestion sécuritaire qui entrerait en contradiction avec le droit de tout être humain à pouvoir quitter le pays qui est le sien et à être protégé. L'Europe qui s'est construite sur le respect des droits et du droit comme on l'a rappelé ici plusieurs fois, est-elle en mesure de les faire respecter pour tout être humain qui franchit les limites de l'espace Schengen, notamment le droit des victimes à être reconnues comme telles.

    Et si l'état de droit est la règle dans l'UE, ne peut-on pas envisager, par des coopérations renforcées avec les Etats qui bordent l'Europe de le faire progresser dans ces pays, sans se voiler la face sur la corruption et les trafics qui s'y passent? Il serait bien plus efficace de travailler avec Tbilissi à protéger les Géorgiens chez eux plutôt que de les recevoir et de traiter des demandes d'asile dans des procédures interminables qui aboutissent rarement à reconnaître aux victimes leurs droits et qui aggravent surtout leur précarité.

    A ce titre, la mise en place d'une réelle coopération avec l'Afrique est un chantier immense. L'Afrique est un marché, certes, mais pas seulement : le respect des droits de l'homme doit y progresser et l'Europe est en capacité d'enclencher des cercles vertueux qui seront bien plus efficaces et plus humains que les moyens dépensés aux frontières pour endiguer les flux.

     


    Nos propositions :

    44 Élaborer une politique européenne cohérente d'immigration :

    Cette politique sera fondée sur une logique de quotas annuels par métier et par pays. Le Parlement européen et les parlements nationaux se prononceront annuellement sur ces objectifs.

    45 Créer une véritable police aux frontières :

    En mutualisant les moyens des États et en renforçant les dispositifs existants (Frontex, Eurosur), nous améliorerons le contrôle aux frontières extérieures de l’Union européenne. Ce corps de contrôle assurera aussi une mission de secours aux personnes en détresse en particulier en Méditerranée. Il pourra aussi contrôler les flux de marchandises.

    46 Réformer le droit d'asile :

    Nous voulons un mécanisme européen cohérent afin de lutter contre les distorsions dans les politiques nationales d’asile. Il s’agit de tendre à une harmonisation européenne des procédures administratives et judiciaires des États membres.

    47 Mieux lutter contre les trafics d'être humains à l'intérieur des frontières :

    La prostitution, la mendicité infantile organisée et les réseaux de cambriolages favorisent le développement de mafias prospérant sur une exploitation humaine inacceptable. Le Parlement européen devra exiger de la Commission la mise en place de contrôles renforcés des États membres se révélant incapables de lutter contre ces phénomènes, en veillant particulièrement à l’utilisation effective des fonds de cohésion dédiés à ce sujet.

    48 Renforcer la politique européenne de co-développement :

    Renforcer la politique européenne en matière de co-développement, en particulier vis-à-vis de tous les pays sources d’immigration.
  • J-6 Un des plus beaux meetings...

    10363778_10203793630989851_4888816744519568070_n.jpgHier à Paris, Docks Pulmann, grand moment politique :

    - Réconciliation

    Il aurait été difficile de défendre l'Europe que nous voulons, héritée des Pères fondateurs dont l'ardent désir était la paix, en continuant à être divisés. Ce meeting était de ce point de vue un moment historique du Centre réconcilié. Le nombre important d'orateurs augure des difficultés qu'il va y avoir à laisser chacun exister dans ce rassemblement, mais si l'Europe y parvient à 28, peut-être pourrons-nous y parvenir à 12 ou 15 ! En tous cas, c'était crucial de refaire l'unité de la famille autour de l'idéal européen. Il y avait manifestement un souffle et une fougue nouveaux dans cette réunion, dont la scénographie et le tempo étaient très calculés ! Voyons ensemble si l'espace central dont Bayrou a encore rappelé la nécessité sera suffisamment attractif pour peser sans que nous retombions dans la stratégie du strapontin... en tout cas, le programme européen que nous soutenons ensemble est le meilleur de ceux que j'ai pu lire depuis que je milite au MoDem.

    - Ouverture au monde

    La présence à la tribune d'invités remarquables venus d'horizons divers et tous européens ou attachés à la construction de l'Europe : le candidat polonais, le sénateur italien Francesco Rutelli, du parti démocrate européen, l’artiste ukrainienne Ruslana Lyzhychko, Ahmed Nejib Chebbi, du parti républicain tunisien, le belge Guy Verhofstadt, candidat pour l'ADLE à la présidence de la commission, nous a fait sentir la réalité du projet européen aux yeux des européens eux-mêmes, mais aussi, au delà des frontières de l'Europe, aux yeux de ceux qui comptent sur l'Europe et son rayonnement pour consolider leur marche vers la démocratie au Maghreb, en Ukraine.

    - Conviction européenne et arguments forts

    Parmi  toutes les idées fort riches et les brillants slogans énoncés à la tribune:

    "L'Europe est le seul instrument de reconquête de notre souveraineté contre ceux qui se prétendent patriotes mais veulent reconstruire des lignes Maginot qui ne protègent plus rien." JC Lagarde

    "On ne veut pas donner à l'Europe de compétences supplémentaires et on lui reproche ensuite de ne pas être compétente." D. Riquet

    "La PAC, c'est l'Europe, si nous sortons de l'euro, nous ne pourrons plus payer la PAC." S. Auconie

    " Si on avait réalisé la mutualisation des dettes, les pays du sud auraient payé beaucoup moins cher en descendant beaucoup moins bas." R. Rochefort

    " Nous sommes les vigilants de la partie civilisée. Dites aux gens qu'il faudra faire un effort mais que tout le reste est pire." JM Cavada

    " J'ai un reproche à faire à l'euro. S'il n'y avait pas eu l'euro, la France aurait été plus attentive à l'équilibre de ses comptes publics." J. Arthuis

    " Il faut faire de la zone euro l'embryon du fédéralisme européen, ce qui permettra de mettre un terme à l'impuissance politique qui génère l'exaspération des concitoyens." J. Arthuis

    " Demandez à Poutine, à la Chine, aux puissances financières, aux organisations criminelles si l'Europe doit être unie?" F. Bayrou

    " N'envoyez pas au Parlement européen des gens qui n'aiment pas l'Europe et qui veulent la détruire." JL Borloo

    "Ce qui se passe en Tunisie concerne le monde entier. Une démocratie pluraliste naît dans un pays musulman, c'est un événement fondateur des prochaines décennies pour les deux rives de la Méditerranée. Face à cela les Européens ne font rien alors qu'il faudrait un plan Marshall."H. Morin

    "Un des combat de l'Europe pour le XXIème siècle devrait être l'abolition de l'arme nucléaire sur la planète." H. Morin

    " Il faut une stratégie nouvelle qui allie discipline budgétaire et stratégie de croissance. On ne l'a pas inventée nous-mêmes. Delors a lancé l'idée du marché intérieur dans les années 80 quand on parlait d'eurosclérose. Une date a été fixée : 1992. Alors les industries, les milieux économiques, les entreprises ont anticipé cela : il y a eu un sursaut de l'intégration européenne. Il faut aujourd'hui lancer une deuxième vague d'intégration européenne dans les domaines porteurs d'avenir : les banques et marchés de capitaux, l'énergie, l'internet, les télécoms, les transports. Oui au marché unique." Guy Verhofstadt

    "Nous avons besoin d'une nouvelle commission qui utilise de nouveau le droit d'initiative qu'elle a, qui ait le courage d'une vision et qui oblige les Etats à prendre position." G. Verhofstadt

    Sans conteste ci-dessous, la meilleure intervention :


     

  • J-7 Nathalie Griesbeck et Quentin Dickinson en visite à Reims

    10370454_10203940555579073_2681363835653163167_n.jpgSamedi Nathalie Griesbeck et Quentin Dickinson étaient de passage dans la Marne. Après un déjeuner rapide au Champ des Galipes à Verzy et la rencontre improvisée de l'ancien maire du village qui n'est autre que mon père... Nous avons pu nouer un dialogue dans les locaux du Champagne Jeannisson avec des agriculteurs et viticulteurs venus discuter de la politique agricole commune. Le cadre de cette visite était splendide, M. et Mme Jeannisson ont fait construire au milieu des vignes un bâtiment très moderne, financé par des fonds européens.

    Parmi les thèmes abordés, celui des droits de plantation : une bataille gagnée selon Nathalie Griesbeck, mais 2020 sera bientôt là et il faudra recommencer. J'ai compris dans la discussion à la fois le travail important du syndicat des vignerons et de son rôle d'alerte et de lobbying, et la tâche non moins importante effectuée par nos députés pour 1) arracher, grâce à la négociation, des compromis acceptables, ce qui sous-entend de comprendre la législation des autres pays européens et de trouver le meilleur terrain de consensus, et pour 2) se dresser de toutes leurs forces contre les mesures libérales. Au sujet des appellations, le combat reste à livrer et Nathalie Griesbeck indique que la balle est dans le camp des producteurs : à eux de s'organiser pour faire valoir leurs intérêts. "La balle est dans votre camp mais nous nous tenons prêts à intervenir avec vous." Sur l'agriculture, plusieurs sujets assez techniques ont été abordés : la protection de la production sucrière face aux émergents, la mise en place d'une politique européenne de l'eau, la régulation de la distribution des aides PAC, l'aide à la recherche en biochimie par laquelle les OGM sont dépassés, l'aide à la reprise d'exploitation par les jeunes car les besoins sont énormes. Les chantiers apparaissent immenses. Nathalie Griesbeck est à l'écoute et maîtrise les sujets. Les agriculteurs présents sont loin d'être des eurosceptiques :"La PAC nous a sauvés, c'est grâce à elle qu'il y a encore une agriculture en France. On ne peut pas regretter l'Europe." Deux mots du TAFTA pour finir : le traité transatlantique se négocie dans une totale opacité mais le calendrier va rebattre les cartes : le Parlement change en juin, la Commission à l'automne ; il faudra tout reprendre, et on verra à ce moment quelles sont les tendances. Les larges baies vitrées donnaient sur le moulin de Verzenay baigné par le soleil au sommet du coteau et le champagne rayonnait dans les flutes... On serait bien restés encore quelques heures à comprendre l'Europe...

    Bn3QoeJIIAADxmB.jpgMais sous le regard bienveillant de l'ange de la cathédrale, nous attendaient les militants que notre retard n'a pas découragé : belles rencontres sur le parvis. Des amis du MoDem et d'autres de l'UDI, anciens et nouveaux visages, unité de l'intérêt. Charles de Courson et Jean-Marie Beaupuy sur les mêmes photographies. Et puis, un groupe de jeunes catho parisien déjà en retard pour la messe mais que notre candidate a interpelés. Simplicité et chaleur du contact. Elle interroge, cherche à connaître puis veut être photographiée avec chacun... Mes collègues allemandes en France depuis mercredi dernier viennent à passer par là. Hasard, instant magique pour moi... elles sont en visite à Reims. Je les lui présente: elle leur demande en allemand d'où elles viennent et du coup, si elles connaissent une telle qui est de là aussi... Tout est simple dans cette Europe, "Nos voisins ne sont plus des étrangers, ce sont des frères"a dit Bayrou aujourd’hui au meeting à Paris.

    Après une petite marche dans Reims, où le soleil met la ville dehors, entre les groupes de passants et les tables des terrasses, la conférence de presse s'est tenue à La Lorraine, occasion pour nos deux têtes de liste de repréciser le contexte de cette élections, cruciale pour sauver l'Europe et, de fait, lui faire accomplir un saut en avant dans l'intégration : 5 ans pour mettre en place la convergence sociale et fiscale permettant de lutter contre le dumping, exigence de réciprocité commerciale de la part de nos partenaires qui n'ouvrent pas leur marché à la hauteur du nôtre, élection d'un président au suffrage universel pour donner un visage et une représentation à l'Europe, évolution des institutions par la désignation d'un futur président de la commission qui impose une Europe moins libérale, plus représentative des peuples... Le programme de notre liste est clairement décliné. La sortie de l'euro, on en parle mais personne n'y croit : elle engendrerait une forte déflation et automatiquement une hausse des prix et une baisse du pouvoir d'achat, une hausse de la dette publique et donc des impôts... Les populistes ne pourront pas assumer cette promesse. S'ils le faisaient, ils seraient décrédibilisés par ses conséquences même.

    Bn2eAY3IcAEoxiH.jpg large.jpgEn suivant, la réunion avec les militants a permis d'approfondir des thèmes européens et de mobiliser pour que la campagne prenne du souffle la dernière semaine. Les tracts sont entre les mains des acteurs majeurs de toute campagne politique : les militants ! Il reste 7 jours pour convaincre.

  • J-9 Des soutiens pour les Européennes

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    Celui de Nicolas Schmit, Président du MoDem de la Marne:

     

    Le 25 mai, vous voterez pour l’avenir de l’Europe en élisant le Parlement européen. Cette élection engagera notre destin. Nous avons besoin d’une Europe efficace et démocratique. Engagés dans ce combat, nous savons toutes les difficultés que l’Europe traverse et que vivent nos concitoyens. Cependant, pour notre liste « Les Européens », rassemblement du MoDem et de l’UDI, l’Europe est une chance. C’est un modèle de civilisation unique au monde, une opportunité de mieux-être social sans pareil et un espace précieux de paix et de liberté. Face à ceux qui cherchent à isoler la France en remettant en cause notre avenir européen, nous avons décidé de rassembler les Européens. « Les Européens » sont les seuls à incarner, sans ambiguïté et dans la clarté, le destin européen de la France, car pour nous l’horizon européen est le seul choix de Souveraineté.

    Pour relever ce défi, nous avons besoin de députés sérieux et impliqués pour nous représenter.

    Nathalie GRIESBECK, notre députée européenne depuis 2004, fait partie de ceux-là. Candidate tête de notre liste pour le Grand Est, elle siège actuellement dans deux commissions importantes au Parlement, celle dédiées aux transports et à la mobilité européenne, et celle des libertés civiles et de la justice. Vous pouvez retrouver l’ensemble de son engagement sur www.nathalie-griesbeck.fr. Elle s’est aussi donnée comme priorité de maintenir un lien constant avec les 8,5 millions de citoyens qui composent la circonscription. Je peux témoigner de son implication sur le terrain pour être à l’écoute des citoyens, des forces vives économiques et sociales et de s’en faire l’écho au Parlement. A l’heure où l’on reproche à bon nombre de députés de déserter les bancs du Parlement européen, à commencer par ceux du FN, il faut souligner le sérieux et l’implication de ceux du MoDem et de l’UDI.

    En tant que numéro 2 de notre liste, Quentin DICKINSON, Journaliste de l’audiovisuel public français, est actuellement correspondant à Bruxelles, où il suit les questions relatives à l’Union européenne et à l’OTAN. Familier du Parlement européen, il en défend le maintien des sessions plénières mensuelles à Strasbourg, capitale européenne à part entière. Il a choisi aujourd’hui de se porter candidat, persuadé qu’une mobilisation générale des forces démocratiques est cette fois-ci indispensable.

    A leurs côtés, deux femmes ont fait le choix de s’engager pour défendre cet idéal européen. Véronique MARCHET, première adjointe au Maire de Reims et Marie-Pierre BARRIERE, professeur de Lettres et militante associative défendent le projet qui est le nôtre et que vous pouvez retrouver sur le site Internet www.leseuropeens.eu. Je tiens à vous assurer de leur motivation, de leur sérieux.

    Peut-être n’avez-vous pas encore fait votre choix pour cette élection. Aussi, par cette lettre, je souhaite vous éclairer sur la décision importante que vous allez prendre. Assurément, en votant pour ces candidats, vous faites le choix d’élire des représentants compétents, pleinement investis dans leur mandat, et pour qui l’Europe doit se concentrer sur l’essentiel : une plus grande efficacité, une plus grande protection, une plus grande démocratie.

    Comptant sur votre soutien, je vous dis mon amitié.

     

    554304_101094453405787_272501593_n.jpgCelui de Bertrand Courot, UDI, maire de Ste Ménehould:

    Par delà les divergences d’opinions et de sensibilités, je tiens à exprimer l’importance de voter le 25 mai prochain aux élections législatives européennes. D’autant plus que pour la première fois dans notre Histoire, notre vote aura un impact réel sur l’élection du Président de la Commission européenne.

     

    Je veux également rappeler que l’Union européenne est présente en Argonne, au regard des 79 000 Euros de subventions pour doter nos écoles en équipements numériques de grande qualité, ou encore l’aide à hauteur de 50 000 Euros pour la réalisation de la nouvelle cyber-base de Sainte-Ménehould.

     

    Par l’addition des productions nationales, l’Union européenne représenterait aujourd’hui la première puissance économique et commerciale dans le monde. Mais il faut poursuivre sa construction pour que cette grande force devienne réalité.

     

    Pour ma part, je suis pour la signature d’un Traité de convergence fiscale entre l’ensemble des Etats de l’UE, je suis pour l’élection au suffrage universel direct d’un ou d’une véritable Président(e) européen(e) qui rendrait directement des comptes aux citoyens, et je souhaite une Europe moins administrative et plus efficace pour soutenir l’emploi, l’innovation et l’industrie.

     

    Je choisis par conséquent de voter pour la liste UDI-Modem conduite par Nathalie Griesbeck, une Députée européenne qui connaît notre territoire et qui sait nos efforts pour le développer, et donc pour l’ancien Premier Ministre Belge Guy Verhofstadt pour la Présidence de la Commission européenne.

     

     

     

     

     

  • J-10 L'Europe et nous

    Le fonctionnement de l’Union Européenne est complexe et parfois résistant à la compréhension des citoyens français qui ont l’impression que des décisions se prennent loin d’eux et en dehors de leur sphère d’influence. Il n’en est rien car l’ensemble des orientations politiques résulte de choix qui sont faits par les gouvernants que nous avons élus ici en France, dans la concertation avec leurs homologues des 28 pays européens. Nos dirigeants nationaux jouent un grand rôle à Bruxelles, et le Parlement européen également puisqu’il permet de construire les compromis nécessaires pour construire les directives et règlements qui entreront ensuite sans heurts, par la transposition, dans les corpus législatifs nationaux. Si le Conseil a la possibilité de décider seul, de plus en plus de textes sont conçus par le processus de co-décision qui les légitime démocratiquement.

    Mais au-delà de son fonctionnement institutionnel, la construction européenne est fondamentale parce qu’elle sert nos intérêts.

     

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    - L’Europe est partout dans notre vie de consommateur et de travailleur

    Lorsque vous achetez un vêtement ou consommez un produit, ils sont marqués par la législation européenne. En effet, la protection des consommateurs est une priorité de la Commission pour laquelle la confiance des consommateurs dans le marché européen est une garantie de bon fonctionnement de l’UE. On râle beaucoup contre les normes européennes, mais elles contribuent à notre qualité de vie. Le prochain enjeu pour l’Europe va être d’imposer les normes qu’elle s’applique à elle-même aux produits passant ses frontières de façon à limiter ce qu’on appelle le dumping, c'est-à-dire des pratiques de concurrence commerciale déloyales, et à favoriser ses propres productions. Un autre défi pour l’Europe est de protéger l’emploi et les travailleurs européens de la concurrence née du dumping social de la part de pays qui embauchent à des conditions salariales minimales et n’ont pas de protection sociale. Pour cela, il convient déjà d’harmoniser à l’intérieur de l’Europe les droits sociaux garantis par l’équité fiscale. C’est un énorme chantier, passionnant et déterminant à réaliser ; évidemment, des concessions ou des avancées semblent nécessaires de part et d’autre, mais, souvenons-nous que la recherche du consensus est ce qui fait la force de la construction européenne…

     

    - L’Europe finance des projets qui créent ou soutiennent l’emploi et la compétitivité sur nos territoires

    A Lisbonne en 2000, les chefs de gouvernements ont défini des priorités économiques : miser sur la recherche, l’innovation et le capital humain pour que l’Europe soit compétitive dans la mondialisation.

    Le FSE (fonds social européen) et le FEDER (fonds européen de développement régional) financent donc au nom de l’Europe des projets structurants ou permettant l’adaptation à la conjoncture, notamment de territoires en difficultés. En Champagne-Ardenne sur la période 2007-2013, ces fonds ont contribué à hauteur de 270 millions d’euros, et le troisième fonds consacré à l’amélioration de la compétitivité de l’agriculture, de 50 millions supplémentaires.

    L’Europe a ainsi aidé au financement de la pépinière du Mont Bernard à Châlons, du plateau de recherches en chimie PLANET à l’Université de Reims, ou du projet ARD de recherche en biotechnologie de Bazancourt.

    Le FSE, quant à lui, a financé un programme de soutien à la recherche d’emploi en Haute-Marne, à la prévention du décrochage scolaire dans les établissements agricoles, à l’insertion des travailleurs handicapés mentaux, à l’échelle de la Région. Les choix stratégiques de financement par ces fonds, misant sur la recherche et l’installation d’entreprises innovantes, mais aussi sur l’adaptation des travailleurs aux mutations économiques, préparent l’avenir des Champardennais mais surtout des Européens que nous sommes aussi.

     

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    - L’Europe permet de traiter ensemble des questions que nous ne pourrions pas résoudre seuls

    La Chine a dépassé le 30 avril dernier Les Etats-Unis comme principale puissance économique dans le monde, et derrière elle, l’Inde, le Brésil, sont aux portes des classements. Face aux défis globaux auxquels nous sommes confrontés : le réchauffement climatique, les délocalisations, la pression migratoire, l’internationalisation des réseaux criminels, les questions de biodiversité, la lutte contre les pandémies, l’aide aux pays en voie de développement, l’Europe garantit notre avenir et celui de notre pays devenu trop petit pour se mesurer aux principales puissances.

    Vous trouvez peut-être choquant, le silence de l’Europe en Ukraine, mais pour l’instant l’Union Européenne n’a pas été dotée des compétences qui lui permettraient d’intervenir. En participant, comme interlocuteur crédible, au dialogue de puissance à puissance notamment face aux pays émergents, une Europe plus politique et dotée d’une diplomatie et d’une défense qui lui manquent aujourd’hui, sera en capacité de façonner les règles qui régiront le monde de demain.

     

    Malgré l’originalité des institutions qui la constituent, malgré la grandeur du projet qui la sous-tend, l’Europe n’inspire plus confiance. Les Européens sont sceptiques parce qu’ils se sentent dépassés, tiraillés entre la nécessité de tenir leur rang dans la compétition mondiale, et celle de protéger leur modèle social et solidaire. A l’origine, dans l’esprit des fondateurs, l’une n’allait pas sans l’autre : pour que l’Europe soit prospère, il fallait qu’elle soit compétitive, et pour être compétitive, il fallait qu’elle soit solidaire. « La compétition qui stimule, la coopération qui renforce, la solidarité qui unit. » disait Jacques Delors, président de la Commission de 85 à 94 pour définir le projet européen. Pour que l’Europe vive, il lui faut tenir les deux impératifs de l’économie sociale de marché : recherche de la prospérité et redistribution de ses fruits, stabilité de la monnaie/concurrence non faussée et régulation du marché du travail/défense de la protection sociale. Pour que l’Europe vive et que son modèle économique perdure, il faut que les Européens sachent qu’ils possèdent un trésor à faire fructifier encore, il faut qu’ils aient confiance en l’Europe !

     

     

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    Nous sommes cette Europe ! Ensemble, votons le 25 mai 2014 !

  • J-11 L'Europe et les institutions

    L’Europe aujourd’hui a changé. Elle s’est considérablement étendue. Les pays fondateurs étaient au nombre de 6 : France, Allemagne, Benelux, Pays-Bas. En 1973, s’ajoutent le Royaume-Uni, le Danemark et l’Irlande. En 1981, c’est au tour de la Grèce d’entrer dans la CEE. En 1986, l’Espagne et le Portugal sont admis dans l’Union Européenne : c’est l’Europe des 12. En 1994, l’Autriche, la Finlande et la Suède en deviennent membres pour former l’Europe des 15. En 2003, 10 pays sont venus grossir les rangs, parmi lesquels Malte et Chypre, ainsi que plusieurs états appartenant à l’ancien empire soviétique. En 2007, la Roumanie et la Bulgarie font leur entrée à leur tour. En la Croatie en 2013, est le dernier état à rejoindre l’UE. On ne gère pas la décision à 28 pays comme à 6, cela peut paraître simpliste de l’affirmer et pourtant, un grand nombre des problèmes liés à la prise de décision est dû au fait que l’élargissement de l’Europe ne s’est pas accompagné d’évolutions de son organisation interne.

     

    L’UE, comment ça marche ?

    Le fonctionnement institutionnel repose sur trois organes : le conseil, la commission et le parlement.

    -         Le Conseil est la réunion des chefs de gouvernement. C’est lui qui impulse la politique de l’UE. Il est donc faux de dire que c’est Bruxelles qui décide puisque ce sont les politiques nationaux qui fixent les lignes de la politique générale européenne.

    -         La Commission et le Parlement sont chargés d’élaborer ensemble les directives et règlements qui correspondent aux orientations fixées par le Conseil. La différence entre une directive et un règlement, c’est que la directive doit être intégrée au droit national et donc votée par les parlements nationaux avant d’entrer en application, alors qu’un règlement s’applique directement. La Commission a l’initiative du texte, le Parlement l’amende et le vote. Une fois voté (s’il ne l’est pas la navette fonctionne entre la Commission et le Parlement), il retourne ensuite à la Commission qui doit veiller à son application.

     

    Cliquez sur l'image pour mieux comprendre :

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    Quelle est la différence entre le Parlement et la Commission ?

     

    A l’origine la Commission a été conçue par les pères fondateurs pour garantir l’Intérêt général des citoyens européens et contrer en quelque sorte, les instincts nationaux du Conseil. Les commissaires sont choisis par le conseil "en raison de leur compétence générale et de leur engagement européen et parmi des personnalités offrant toutes garanties d'indépendance" puis après avoir été auditionnés et validés par les différentes commissions thématiques du Parlement qui correspondent à leur future délégation, ils sont investis par le conseil. Ils ont chacun une délégation différente qui les amène à se déplacer dans l’ensemble des pays de l’Union et à travailler en étroite collaboration avec les ministres nationaux chargés du domaine lié à leur délégation.

     

    On fait souvent à l’Union Européenne le reproche d’un déficit démocratique. Or, le Parlement, première assemblée législative supranationale au monde, est élu depuis 1979 au suffrage universel. Il représente les citoyens européens, en fonction de leur origine géographique, puisque les parlementaires sont élus dans des circonscriptions, et de leur appartenance politique, puisque les listes sont constituées par les partis politiques. Au Parlement européen, les députés vont ainsi se regrouper par famille politique au-delà des frontières nationales et travailler en commissions avec leurs homologues nationaux au-delà des partis, mais il faut noter que leur vote n’est déterminé ni par leur origine, ni par leur appartenance partisane. Il n’y a pas comme en France d’opposition systématique de la droite contre la gauche car la difficulté est de gagner les voix des députés de tous les pays malgré des intérêts et des législations nationaux différents. Le parlementaire pratique donc plus aisément le dépassement du clan contre clan et la recherche du compromis pour que les textes sur lesquels il travaille de façon à la fois technique et précise, aient des chances d’être adoptés, d’autant plus que, comme vous pouvez le constater sur le camembert suivant, aucune majorité systématique ne se dégage dans l’Assemblée. Cependant, malgré sa culture de compromis, le Parlement est traversé par des clivages, et animé de forts débats, notamment, celui, fondamental de ceux qui s’opposent à l’intégration européenne et de ceux qui veulent au contraire l’accélérer.

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    Aujourd’hui, à cause de l’élargissement, la Commission est constituée de 28 commissaires, un par état, et ce grand nombre ne facilite pas le travail rapproché, les barrières linguistiques étant toujours un frein conséquent aux échanges. On peut surtout regretter que les 28 commissaires étant issus chacun d’un état, soient tentés de le représenter au lieu de garantir l’intérêt général. Il est donc important de réfléchir à une évolution institutionnelle qui permette de revenir à l’esprit des fondateurs si on souhaite le préserver.

    Le parlement, en revanche est bien la voix des citoyens européens : en fonction que vous donnez votre voix à telle ou telle liste, vous savez quel sera le projet européen défendu par votre député, qui garantira son vote. Dans la circonscription Grand Est qui recouvre 5 régions administratives et 18 départements, nous allons élire 9 députés. Ces 9 députés représentent 5,8 millions d’habitants, autant qu’un pays comme l’Autriche qui compte à lui seul 18 représentants. C’est là que vous avez un rôle à jouer : en fonction que le Parlement sera élu par plus ou moins de voix d’électeurs, il sera plus ou moins légitime. L’abstention le rend plus fragile face au pouvoir des chefs de gouvernement du Conseil Européen et face à la Commission. Pour que l’équilibre des institutions européennes fonctionne correctement, votre vote est important !

     

    La nouveauté en 2014

    Cette fois, les élections européennes ont un enjeu supplémentaire car le Traité de Lisbonne, adopté en 2007 prévoit que le conseil proposera un candidat à la présidence de la commission  au parlement qui devra ratifier ce choix à la majorité absolue: il est donc probable que le parti arrivé en tête aux Parlement européen déterminera l’élection du président de la commission. Voilà pourquoi, les grands partis européens ont déjà proposé leurs candidats : Claude Junker (Droite), Martin Schultz (Gauche), Guy Verhofstadt (Centre), Ska Keller (Ecologistes), Alexis Tsipras (Extrême-Gauche) qui, d’ores et déjà, ont participé à des débats supranationaux que la télévision française peine à retransmettre.

     

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    La démocratie européenne est à prendre !

     Lisez le 33e épisode du feuilleton de Rodolphe Geisler : "L'atout Verhofstadt

     

  • J-12 Venez avec nous samedi 17 à la rencontre de Nathalie Griesbeck et Quentin Dickinson

     

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    Samedi 17 Mai, Nathalie Griesbeck et Quentin Dickinson seront avec nous dans la Marne.

     

    Ils commenceront par rencontrer des agriculteurs et viticulteurs afin de nouer le dialogue avec eux sur la politique agricole de l'Europe.

    A 16h, nous prendrons une photo de famille devant la cathédrale de Reims en mémoire de la manifestation du 8 juillet 1962 qui a réuni le Général de Gaulle et Konrad Adenauer et marqué une étape importante de la réconciliation franco-allemande. L'Europe du souvenir !

    De 16h à 17h, nous irons à la rencontre des Rémois, sous le soleil jusqu'à la Place d'Erlon.

    A 17h, un grand oral ouvert au public, se tiendra au premier étage du restaurant La Lorraine, 7 place Drouet d’Erlon, au cours duquel les journalistes pourront  interpeller nos candidats.

    Cet échange sera suivi d'une rencontre conviviale au même endroit durant laquelle à votre tour, vous pourrez poser vos questions à nos deux têtes de liste qui se feront sans aucun doute une joie d'y répondre pour porter haut et fort l'Europe à laquelle ils tiennent !

     

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